L’aléa du risque

Pour exercer son activité, une entreprise dispose de locaux, machines, matériels, marchandises. La perte ou la détérioration de ces actifs peut entraîner l’interruption de tout ou partie de l’activité. De même, elle doit se prémunir contre les conséquences de son activité sur autrui et sur l’environnement.

L’assurance de l’outil de travail
Une entreprise a toujours intérêt à souscrire une assurance pour préserver son patrimoine, constitué de ses bâtiments, de ses matériels, de son mobilier, des marchandises qu’elle détient, y compris pour le compte de ses clients, pour se prémunir des risques de destruction ou de perte à la suite d’évènements dommageables.

Outre les garanties professionnelles classiques (incendie, dégât des eaux, etc.), l’assurance des biens peut également couvrir d’autres risques (bris de machines, dommages électriques, dommages aux marchandises contenues dans des équipements frigorifiques, dommages subis par des matériels et marchandises en cours de transport), ainsi que de nombreux frais et pertes (perte d’usage ou de loyer, frais de déblais ou de démolition, frais de gardiennage, frais de déplacement et de réinstallation, honoraires d’expert, pertes indirectes comme, par exemple, le retard dans les livraisons, les pertes de commandes, etc.).

L’assurance des pertes d’exploitation
Préserver son outil de travail contre les risques de destruction est une démarche nécessaire mais non suffisante. Si l’assurance « dommages aux biens » permet la reconstruction de l’outil de travail, celle-ci prend du temps, alors que l’arrêt de l’activité a des effets immédiats: l’entreprise dont les installations sont détruites ne peut plus honorer ses commandes et risque de perdre sa clientèle. Ne pouvant plus réaliser de chiffre d’affaires, elle ne peut honorer ses charges fixes, telles que salaires et loyers, et son activité devient déficitaire.

Ainsi, sur trois entreprises victimes d’un sinistre important non assurées en « Pertes d’exploitation », deux disparaissent dans les deux ans qui suivent. En outre, prévenir par la constitution de réserves le financement de ce risque, est fiscalement plus coûteux que le paiement de primes d’assurance, qui constituent des charges déductibles de l’assiette imposable.  Une telle garantie a pour objet de compenser la perte de la marge brute, c’est-à-dire les charges fixes (loyers, salaires, charges, etc.), mais aussi les bénéfices de l’entreprise.

L’expert-comptable, qui connaît bien la situation financière de son client, peut l’aider à déterminer ses besoins en la matière et, notamment, le montant de la marge brute à assurer (révisée annuellement en fonction de l‘évolution prévisible du chiffre d’affaires).

Questions à se poser :
Parfois le chef  d’entreprise doit procéder à différents arbitrages, avec l’aide de son agent général et répondre aux questions suivantes :
– L’entreprise peut-elle conserver à sa charge une part du risque ?
– Quel montant souscrire à titre de frais supplémentaires d’exploitation ?
– Contre quels événements se prémunir ?
– Quelle doit être la période d’indemnisation ?

Les capacités de diagnostic, de priorisation, de prévention et de suivi sont au cœur des savoir-faire des Agents généraux de Gan Assurances.

Alain Maurey
Gan Assurances
Responsable Partenariats et Démarches affinitaires
Tél. : 01 70 94 86 95