Le dilemme du prisonnier

La théorie des jeux, avec l’équilibre de Nash, est un incontournable au sein des écoles de commerce. À travers un exemple concret, le dilemme du prisonnier, conçu en 1950 par Albert W. Tucker, elle met en exergue que la confiance peut être « profitable » au calcul de son propre intérêt.

> Deux amis sont arrêtés comme suspects d’un crime, mais les preuves pour les inculper sont insuffisantes. La police propose alors à chacun isolément l’alternative suivante:
Si tu dénonces ton complice et que lui ne le fait pas, tu es libre et ton complice sera condamné à la peine maximale (10 ans de prison).
Si lui aussi te dénonce, vous serez tous deux condamnés à une peine plus légère (5 ans).
Si aucun n’avoue ni ne dénonce l’autre, vous serez tous deux emprisonnés pendant 1 an.

Alors que feriez-vous ?
Cet exemple démontre que la coopération peut être bénéfique mais postule… la confiance en l’autre !

Pour aller plus loin !
Le dilemme du prisonnier intéresse aujourd’hui aussi bien les économistes, les sociologues, les psychologues, les anthropologies ou encore les biologistes, comme outil d’analyse de la coopération, de la confiance, de la loyauté, donc du lien social.