Le ¼ d’heure de Rabelais

De retour de Rome où il avait été le médecin et secrétaire du Cardinal du Bellay, Rabelais fit escale à Lyon. Ne pouvant régler la note de l’aubergiste, il usa alors d’un stratagème pour se sortir de cette fâcheuse posture. Il laissa dans sa chambre en évidence deux sachets de sucre étiquetés « poison pour le roi » et « poison pour la reine » et fut ainsi accompagné à Paris par la maréchaussée !

De retour de Rome où il avait été le médecin et secrétaire du Cardinal du Bellay, Rabelais fit escale à Lyon. Ne pouvant régler la note de l’aubergiste, il usa alors d’un stratagème pour se sortir de cette fâcheuse posture. Il laissa dans sa chambre en évidence deux sachets de sucre étiquetés « poison pour le roi » et « poison pour la reine » et fut ainsi accompagné à Paris par la maréchaussée !
Cette plaisanterie amusa François 1er qui pardonna volontiers son ami et prit en charge les frais d’hébergement.
Depuis l’expression évoque par extension une situation délicate, désagréable ou d’embarras requérant ingéniosité pour s’en échapper ou extraire avec habileté.
C’est aussi le titre d’une pièce de Jules Verne, qui bien que peu connu pour ce genre littéraire a néanmoins écrit près de 40 pièces de théâtre pour lesquelles il n’a rencontré que succès d’estime, à la différence de la célébrité persistante que ses romans lui valent encore.